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Après la Vivipare Géorgienne, la Vivipare Chinoise présente dans le bassin versant

Il y a quelques semaines, nous vous avons avisés d’un nouvel escargot envahissant dans le bassin versant: la Vivipare Géorgienne. Malheureusement, nous devons rajouter une espèce à la liste: la Vivipare Chinoise.


Cet escargot envahissant a été identifié au lac Matapédia. C’est en vérifiant la présence de Vivipare Géorgienne que des spécimens de Vivipare Chinoise ont été observés. Ceux-ci ont été ensuite confirmés par le Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).


Il y a beaucoup de similitudes entre les deux espèces d’escargots. Par contre, voici les différences:

  • Elle mesure entre 6.5 et 7 cm de long (sa cousine, la Géorgienne, fait 4 cm maximum)

  • Plutôt ronde, ses 6 à 7 spires (les tours de coquille) sont séparés par des sutures (lignes de contact entre les tours) proéminentes

  • Elle va du vert olive au brun verdâtre ou rougeâtre

Il s’agit de la première mention de cette espèce dans l’Est du Québec.


Cette espèce se reproduit très rapidement et envahit tout l’espace des escargots indigènes du lac: jusqu’à 40 individus peuvent vivre dans un mètre carré. Il peut donc s’agir d’un envahissement de taille, qui peut bloquer les conduites d’eau potable, et constituer une nuisance pour la baignade en s’accumulant sur les rives.


Comment est-ce que la Vivipare Chinoise est arrivée dans le bassin versant? Elle est utilisée dans les aquariums depuis des dizaines d’années et est parfois consommée. L’hypothèse d’une introduction par embarcation nautique est probable. La présence de l’espèce réaffirme l’importance de nettoyer tous les types d’embarcations nautiques et équipements de pêche entre chaque plan d’eau.


Comment s’en débarrasser? Pour le moment, prévenir sa propagation dans d’autres milieux aquatiques est la seule solution. En effet, on ne connaît pas de méthode efficace pour éradiquer cet escargot envahissant. Comme pour toutes les autres espèces exotiques envahissantes s’établissant dans les plans d’eau, l’unique solution est la prévention. Pour éviter que la Vivipare Chinoise ne se transmette aux autres lacs de la région, il est nécessaire de laver votre embarcation, équipement et remorque en sortant du lac Matapédia, notamment en retirant les plantes aquatiques qui peuvent abriter l’espèce. C’est la même procédure lorsque vous vous déplacez d’un lac à l’autre.


Le bassin versant est de plus en plus touché par les espèces aquatiques envahissantes: nos actions en prévention peuvent limiter encore d’autres espèces aux portes du territoire (Myriophylle à épis, Moule Zébrée).


Continuez à nous transmettre vos observations et vos alertes. Elles nous permettent de faire le lien avec d’autres observations du milieu. Pour plus de détails sur cette espèce, consultez le programme de sensibilisation aux espèces envahissantes de l‘Ontario:


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